Voyages D & M
Cachez moi ce string que je ne saurais voir

Carnet de route 22

Panaji - dans l’Etat de GOA

lundi 23 mars 2009 par Dalou

...précédemment

vendredi 11 janvier 2008

... Nous devions dîner ensemble, mais Karine qui arrive seule à notre hôtel (point de rendez-vous). Elle nous annonce que David est malade. Il est donc resté alité. Karine devait aller chercher du riz blanc pour David. On propose de l’accompagner, au restaurant où nous avions dîné la veille. Elle nous passe son guide Lonely Planet Inde du Sud afin que nous puissions faire des photocopies des villes que nous voulions visiter.

En effet, nous n’avions pas de guide pour le Sud de l’Inde car notre périple indien devait se terminer le 14/01/2008. Et au dernier moment nous avions décidé de le prolonger jusqu’au 28 janvier afin de profiter du soleil du Sud de l’Inde.

Après les copies nous retournons à l’hôtel de David et Karine pour leur remettre leur guide. Ils nous invitent à rester avec eux. Nous causons de tout et de rien en regardant Patrick Sébastien sur TV5 Monde lol. Eh oui, il y avait bien Patrick Sébastien sur TV5 Monde ici à Goa en Inde. On s’est bien marré lol. A 22H30, nous leur disons aurevoir et allons prendre un verre dans les alentours.

C’était en principe notre dernière nuit à Goa, mais nous souhaitions rester une nuit supplémentaire dans ce bel endroit. Il fallait en informer David et Karine pour que nous puissions les revoir. Il se faisait tard et nous ne voulions pas les déranger. Nous avons donc eu l’idée d’aller glisser un mot en dessous de leur porte, en demandant au réceptionniste de l’hôtel de le leur dire le lendemain.


Samedi 12 janvier 2008 Je pars tôt le matin à la recherche d’un distributeur automatique pour retirer des billets. Au bout du 1er code erroné je me rends compte que j’ai oublé mon code de carte bancaire. Ce n’était pas prévu que je retire de l’argent puisqu’en rentrant en principe le 14 janvier on avait tout calculé côté sous. Le prolongement du voyage venait de tout changer. Et après 1 mois sans taper mon code de carte bancaire j’avais fini par l’oublier. Zut ! En venant en Inde je comptais sur ma mémoire pour retrouver mon code et ai refusé de prendre le risque de le noter quelque part. Voilà que je commençais à avoir des sueurs froides. Je ne savais plus quoi faire. J’étais pourtant sûr d’avoir tapé le bon code. Peut-être était-ce le distributeur qui ne fonctionnait pas correctement ?

Un indien ayant repéré mon inquiétude, se présenta à moi comme agent de sécurité. Il proposa de m’accompagner sur sa moto à une autre banque de l’autre côté du pont de la ville où il allait pour effectuer une garde. J’eu un léger doute car il ne portait pas d’uniforme. Etait-ce un piège pour aller me détrousser au coin de la rue ? Il tenta de me rassurer de sa bonne foi en me présentant ses papiers d’agents de sécurité des banques. Je pris le risque de lui faire confiance. Il me tendit aussitôt un autre casque et je montai derrière lui sur la moto.

C’était la 1ère fois que j’étais à moto en Inde. Mon Dieu c’était grisant ! L’indien ne failli pas à leur réputation de conducteurs à la limite de la collision. J’avais une vive sensation de liberté et de plaisir sur cette moto surtout, et étonnament, lors des brusques accélérations et freinages pour éviter les accrochages. C’était à la fois dangereux et plaisant.

Arrivé à bon port, je le remerciai avec un large sourire et il me le rendit. Je tentai à nouveau mon code dans cet autre distributeur, mais le résultat fit le même. « Non !? » me suis-je dit « que vais-je faire ? ». Je retournai à l’hôtel pensif. Mais heureusement que ma femme avait par intuition songé à ramener sa carte bancaire et de plus elle se souvenait de son code ! lol Merci Morgane.

Après avoir fait le plein d’euros, on part prendre le petit-déjeuner dans un restaurant « Pure-Vegetarian », un restaurant totalement végétarien. Ensuite nous allons à la gare de l’autre côté du pont dans le but de réserver des billets de train pour Cochin. Au guichet on nous annonce qu’aucun train ne dessert Cochin depuis Goa. Mince ! Nous nous rabattons donc sur la solution que nous voulions éviter : le car. Nous réservons ainsi 2 places couchettes à l’agence « Paulo Travel ». Aucune agence ne faisant de trajet direct entre Goa et Cochin, nous sommes obligés de faire une halte à Mangalore pour reprendre le soir un autre car couchette allant à Cochin. lol on était pas sorti de l’auberge.

Le midi on déjeune au « Viva Panjin ». Nous commandons un plateau de fruits de mer. Assez bizarre comme plateau de fruits de mer. En effet, tout est frit avec de la panure et servi avec des frites. Ce n’était pas vraiment ce à quoi nous nous attendions. On ne peut pas dire qu’on se soit régalé.

L’après-midi, on prend un verre au restaurant « Panji Inn ». Un bel endroit dans un quartier coloré avec des constructions datant de l’époque portugaise.



Plus tard nous partons nous promener dans le vieux Panaji à travers l’arrière pays dans les collines. Sur notre chemin nous nous renseignons auprès d’une famille indienne pour savoir où se trouve le temple que nous voulions visiter. Les membres de la famille nous renseignent avec le plus large sourire. Nous devions emprunter dans les broussailles une côte qui déboucherait sur une piste.

Pendant notre ascension, un appel répété d’enfant dans notre dos nous arrête. Nous nous retournons et reconnaissons avec joie la petite fille de la famille indienne. Elle courait vers nous avec un grand sourire et nous dit « camera, camera, camera… ». On comprit qu’elle voulait qu’on la prenne en photo. « Oh ! c’est pas mignon çà !? » s’est-on dit, aussi content qu’elle. Je lui fit une photo et une vidéo dans laquelle elle nous indiquait le chemin vers le temple.

Je lui montrai la photo et la vidéo. Puis toute ravie, elle nous regarda avec des yeux brillants et un sourire jusqu’aux oreilles puis redescendit la colline dans la broussaille aussi vite qu’elle était montée. C’est des moments comme çà qu’on apprécie en Inde.

La petite indienne - Panaji

Arrivés en haut de la colline le long de la route sinueuse qui nous mène au temple nous découvrons avec stupéfaction de superbes demeures dignes des villas de Malibu aux USA. Ainsi que de superbes voitures de luxe d’ailleurs. « Eh ben ! il y en a qui on de l’argent dans le coin » s’est-on dit.

Nous arrivons au temple. Celui-ci est perché au sommet d’une colline ce qui donne une vue imprenable sur la ville en bas. Pendant la visite, nous rencontrons une famille indienne. Un des enfants qui était là m’étonna. Il connaissait l’Europe, la France et plus précisément Paris, et savait les situer sur une carte. Il l’avait appris à l’école et vu à la Télé. « Logique ! » me suis-je dit.

Famille indienne - au Temple - Panaji

Après cette visite, nous redescendons vers la ville en passant par la demeure du gouverneur de la région.


Le soir nous croisons David et Karine dans la rue. Tout contents ils nous expliquent qu’ils ont bien eu notre mot laissé la veille en dessous de leur porte et que le réceptionniste leur a bien fait la commission. David va mieux. Plus tard nous les emmenons dîner au restaurant « Hotel Venite » que nous avions testé la veille quand on les a laissé. Nous avions apprécié l’ambiance et le décor de ce restaurant situé au 1er étage de l’immeuble qui n’en compte qu’un seul. D’ailleurs il n’y a pas beaucoup de grands immeubles à Panaji. Pendant le repas, nous prenons des photos et échangeons nos coordonnées car c’est notre dernière soirée ensemble en Inde.

Dimanche 13 janvier 2008 Le matin, petit-déjeuner au restaurant végétarien de la veille : "Vihar – Udili Restaurant". A la fin du repas, je me lève et m’étire profondément les bras à la verticale. Puis « crack !!!!! » je me prends les doigts dans le ventilateur soufflant à plein régime au-dessus de ma tête. Je suis blessé et çà me fait très mal. Heureusement pour moi j’ai tous mes doigts. Il n’en manque aucun. La scène a ramené tous les regards vers moi. Je me suis dit « Ils sont c*** ou quoi dans ce restaurant ! Ils auraient pu penser à mettre leurs ventilateurs un peu plus haut ! non ? ».

Dans la rue je fais renforcer mes sandales par un coordonnier ambulant très sympha.


Puis nous partons en bus pour 10 Roupies à la plage de Calangute située à 20 km de Goa City (Panaji), soit à 35 mn environ. La plage est hyper chargée d’indiens et de touristes. On s’installe sur des transats. Le gérant nous dit que c’est gratuit si on consomme une boisson. Puis une fois notre boisson terminée il vient nous réclamer 100 roupies pour les transats parce qu’on a pris qu’une Miranda et que ce n’est pas rentable pour lui. Ha ha ha encore un gars qui voulait nous arnaquer. Je lui tape un scandale. Il fini par me rendre ma monnaie puis me lança en gros de me casser et de ne plus revenir dans son bar. Ca me fit rire, car il inversait les rôles. C’était moi le client et mon choix était presque infini sur cette plage de Calangute hyper touristique.

On déjeune à midi dans un restaurant près de la plage. On a fait du « No Massala » aujourd’hui. Allez ! Nouilles pour tout le monde !lol On en pouvait plus du piment.

Le déjeuner terminé nous repartons plus loin nous installer sur d’autres transats dans un autre bar tenu par une famille adorable. Ils sont tellement gentils qu’on laisse un pourboire conséquent à l’adolescente de la famille qui aidait ses parents dans la surveillance des transats.

Nous assistons quelques minutes plus tard à une scène qui nous scotch littéralement. En effet, une européenne avec son groupe d’amis(es) est vêtue d’un string. Les indiens qui défilent là en deviennent presque fou à matter cet exposition fessière. Puis 2 indiens s’arrêtent et l’un d’eux avec son appareil photo se met a photographier frénétiquement ce postérieur qui lui faisait perdre la tête. La gérante des lieux qui massait une cliente se leva subitement. Elle se lanca sur l’indien concentré sur son action et lui décrocha une puissante gifle à la tête qui le projetta en arrière. Le pauvre indien s’en alla sans broncher sur les hurlements de la gérante. Il faut dire que certaines européennes abusent quand même en Inde. Se vêtir en string dans un pays où les femmes se baignent dans la mer en sari, est complètement incongru.
Après de bons moments de détente à la plage, nous rentrons à l’hôtel sur Goa-City (Panaji). Nous prenons nos affaires et quittons les lieux. On se rend à la gare pour prendre le car en direction de Mangalore.

Dans le car, on est déçu de voir que l’agence nous a réservé 2 places sur 4 couchettes en hauteur dans le fond. Aucune intimité, nous devions nous partager le fond à 4, avec pour seule séparation un rideau. La nuit est atroce. La pire qu’on ait connue en Inde dans un car. Quand le chauffeur conduit on croirait dormir sur les montagnes russes (les manèges) ou sur un trampoline. C’est l’horreur ! « Aïe ! » me suis-je écrié à un moment donné réveillé par le choc. Mon corps venait de faire un vol vers le haut et ma tête heurta violemment le plafond du car. Je n’en pouvais plus. Morgane me regarda et s’étonna que je puisse gémir de la sorte. Eh ben, ca n’a pas tardé. Son tour arriva aussi. J’entendis les 2 sons. Celui de sa tête contre le plafond et celui de son cri. Elle me comprenait maintenant lol. On a dû dormir en tout et pour tout 3H.

La suite



Diaporama de quelques photos

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