Voyages D & M
Enfin la chaleur du Soleil

Carnet de route 21

Panaji - dans l’Etat de GOA

jeudi 5 mars 2009 par Dalou

...précédemment

Mercredi 9 janvier 2008

23H Il fait nuit depuis longtemps. On arrive à la gare d’Old Goa avec 1 H de retard. On n’est pas surpris. Le retard des trains en Inde à la longue on s’y est fait. On sort rapidement du Wagon avec la famille qui a bien voulu nous conduire à Panaji. Le train a marqué un arrêt rapide à la station. Et avec le monde qui descend, on avait intérêt à se tenir prêt devant la porte et à vite sortir lol.

Devant la gare peu éclairée il n’ ya effectivement pas d’animations autour, pas d’habitations et pas de Taxi. De toute façon si on avait la chance d’en avoir un, ca nous aurait coûté entre 100 et 150 roupies pour rejoindre Panaji à 10 km de là.

Nous embarquons donc dans la Jeep du frère de l’Indien. Comme il n’y avait pas assez de places pour tout le monde, ils proposèrent de nous accompagner d’abord et reviendraient ensuite chercher les autres (3 jeunes hommes de la famille). Quelle gentillesse ! On était confus et reconnaissant à la fois. Heureusement qu’ils étaient là.

Dans la nuit noire et fraîche, sur la route, on traverse la végétation de type tropicale touffue et sombre. On sent qu’on est vraiment dans le sud de l’Inde. La famille fini par nous déposer au centre ville de Panaji. Nous les remercions et nous mettons à la recherche d’une guesthouse.

On sonne aux guesthouse, mais personne ne nous ouvre ou on nous dit : « It’s full ! (c’est complet) ». La recherche s’avère un peu fastidieuse avec nos gros sacs de randonneurs qui pèsent lourd et nous sommes fatigués. De plus nous faisons des allers-retours sur des terrains en côte. Il est minuit. On tourne, et on tourne à la recherche d’un endroit où dormir, sans succès.

Puis un gars nous fait visiter une chambre de sa guesthouse. On est frappé par exigüité de la pièce. De plus elle est mal famée. Et pour finir, il nous annonce 670 roupies la nuit ! « Pfffff….n’importe quoi ! » s’est-on dit. On lui a gentiment dit « Non ! ». Malgré notre fatigue on a refusé de dormir là-dedans. C’est donc avec courage que nous continuons notre recherche. Et nous finissons par arriver devant l’enseigne d’un hôtel, l’ORAV’S Guest House. On sonne, puis un adolescent qu’on avait visiblement sorti de son sommeil entrouvre la porte. Il nous confirme qu’il y a une chambre double libre. Nous la visitons et là, quel soulagement ! La chambre est grande, lumineuse, avec un grand lit et un fan (ventilateur au plafond). La douche est propre. Et en plus, nous avons un balcon. Et tout çà pour 500 roupies. Quel pied ! Notre courage venait d’être récompensé. C’était comme dans un film lol. Mais nous étions totalement épuisés. Il était 1H du matin.

Jeudi 10 janvier 2008
8H15

Un horrible bruit contre la porte de notre chambre nous réveille. On n’a pas encore récupéré de la veille. Encore endormi j’entrouvre la porte et vois un des employés de la réception. Il m’annonce que le « chek out time » (l’heure de départ de l’hôtel) est à 9H. Pfff… comme si on ne l’avait pas vu la veille. On est vraiment énervé contre lui. Il nous réveille pour çà à 8H du matin alors qu’il a bien vu l’heure à laquelle on est arrivé. On lui répond qu’on reste une nuit de plus. Ce qui le satisfait et il s’en va. A cette période touristique de l’année et à cet endroit de l’Inde il a surement beaucoup de clients qui lui permettent de remplir ses chambres. Il est en position de force et on ne peut rien dire.

Plus tard dans la matinée nous partons à la recherche d’un distributeur automatique et profitons pour visiter cette ville que nous avions abordée la nuit. On se croirait dans une ville brésilienne. Goa étant un ancien comptoir portugais, l’architecture s’en ressent. L’Église de la ville est belle et assez imposante. Elle est du même style que celle que nous avions vue à Diu dans le Gujarat. Nous la visitons. Du haut des marches de cette église, on a une vue superbe sur une partie de la ville.

Sur notre chemin nous croisons un couple, mixte comme nous, un peu perdu avec leur guide de voyage de l’Inde du sud à la main. Le jeune homme m’interpelle et me demande en anglais un renseignement. Au bout de 2 secondes on s’aperçoit qu’on parle tous français. Alors c’est avec soulagement qu’on met fin à la discussion en anglais. Nous faisons les présentations. Ils se nomment David et Karine et sont à la recherche d’une guesthouse (maison d’hôte). On leur donne quelques renseignements sur les hôtels des alentours et nous nous séparons. C’était sans compter avec le pouvoir mystérieux du destin. De retour à notre hôtel, nous retrouvons Karine assise à l’entrée avec leur gros sac de voyage. Nous sommes complètement surpris les uns les autres, et ravis de nous revoir. Elle nous explique qu’il n’y a plus de place dans notre hôtel et comme elle est fatigué, elle a laissé David aller chercher un hotel puis s’est assise là où on la trouvée. C’est fou.

Pendant que nous discutons, David nous rejoint, surpris et ravi lui aussi. Il nous annonce qu’il a réussi à trouver une chambre double dans un hôtel de la rue d’à côté. L’hôtel se nomme "Ambassy Hotel". Tout content que nous sommes de ce coup du destin qui nous a réuni à nouveau, nous décidons de poursuivre l’aventure ensemble. Nous nous donnons donc rendez-vous le soir pour boire un verre.

Le midi, Morgane et moi allons déjeuner dans un bar restaurant près de la place de l’église. Il nous a attiré par son enseigne : « Chez George ». En effet, le nom de du restaurant y est écrit en français. Le cadre est sympa mais la nourriture n’est pas terrible. Pendant qu’on mangeait, un européen qui voulait entrer s’est fait refouler. La raison est simple. Il était torse nu. On ne comprenait pas l’attitude de certains européens qui voulaient à tout prix se comporter comme chez eux alors qu’il y avait des coutumes à respecter en Inde.

Après manger on part dormir. Car le voyage en train, la recherche d’un hôtel à minuit et le réveil à 8H15 du matin nous ont totalement épuisés. On était complètement dans le coaltar. On tenait à peine debout.

L’après-midi nous nous rendons à l’office du tourisme de Panaji. Nous le trouvons après un gros détour, alors qu’il était en face de la grande église, lol.


Nous avions déjà aperçu le bâtiment sans savoir que l’office du tourisme s’y trouvait. Après avoir récupéré toute la documentation nous sortons nous balader près du port pour admirer cette fabuleuse ville colorée et bien entretenue.

19H

On dîne avec David et Karine au restaurant Indo-Protugais du nom de « A ferradura ». Le cadre est beau, bien tenu et bien éclairé. La nourriture est délicieuse.

Vendredi 11 janvier 2008

On part à pied le matin à la gare de car, précisément au bureau des trains, pour modifier la date de notre billet de retour vers Bombay, puisque nous restons plus longtemps en Inde. Ensuite nous prenons un bus à 7 roupies le trajet pour aller à Old Goa.

Nous y visitons les différentes églises et monuments, tous beaux. Nous croisons plusieurs groupes d’écoliers. Nous sommes surpris de voir leur ressemblance frappante avec des enfants du brésil. En même temps ce n’est pas si étonnant que çà. Vu l’histoire de Goa, ancien comptoir portugais, il y a certainement eu beaucoup de métissages.

J’en profite pour acheter des sandales à l’étalage d’un commerçant dans la rue. Je n’en pouvais plus de mes baskets et de mes chaussettes par cette chaleur intense.

On déjeune à Old Goa et nous continuons la visite. Un vendeur ambulant de glace tente de m’arnaquer sur le prix de la glace bien qu’il soit affiché. Enfin…le classique en Inde. Partout où on est passé, tous les jours on a été confronté à l’arnaque lol…c’est fou.

19H

Nous nous rendons au point de rendez-vous avec David et Karine pour dîner. Mais à notre grande surprise Karine arrive seule.

La suite



Diaporama de quelques photos

MultiViewer nécessite JavaScript et le lecteur Flash.

Accueil du site | Contact | Plan du site | | Statistiques | visites : 28739

Suivre la vie du site fr  Suivre la vie du site L’ INDE  Suivre la vie du site b. Notre carnet de voyage   ?

Site réalisé avec SPIP 2.0.9 + AHUNTSIC

Creative Commons License